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Hugues de Bouville - Seigneur de Milly


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Histoire: Milly
Transmis par: Admin actif 19 Jan 2004 @ 23:04
Milly-la-Forêt

La première forme ancienne connue du nom de Milly-la-Forêt est "Melliacus", selon une charte de 651 ou 667. « Milliacum, Milleium, Mileium, Miliacum »

Plusieurs dénominations successives ont été attribuées à Milly-la-Forêt depuis la gaule antique, à savoir : Melliacus - Milliacum - Milli - Milly-en-Gastinois - Milly-en-Gâtinais - Milly, et enfin Milly-la-Forêt depuis le 6 février 1948, ceci afin de se distinguer des Milly dans l'Oise, du Milly-Lamartine dans la Saône et Loire, et Milly sur Thérain. Il est à noté que la province fut désignée Gatinois, en référence aux rochers et petites montagnes qui la couvrent et que l'on appelait autrefois des gâtines (Gâtinais). L'origine romaine du nom Milly viendrait de Millia, mesure itinéraire romaine (Mille pas ou 756 toises gauloises soit un mille = 1475 m.). Le nom de Milliacum (antroponyme romain) dériverait d'un personnage comme "Amilius, Amelius ou Amillus".


Et l'identification de "Mauriliacus", lieu de naissance de Wulfran avec Milly en Essonne ne semble en effet pas possible, "Mauriliacus" n'ayant pu aboutir phonétiquement à "Mélliacus". L'évolution phonétique de "Mauriliacus" conduit à "Morliacum" ; 1212 : "Morly", ancien fief de Villemaréchal (Seine et Marne) où se trouvaient encore il y a quelque années les ruines d'une Chapelle de dévotion de la fin du XIIème siècle dédiée à Saint Vulfran. Or le culte de Saint Vulfran à Milly ne prit naissance qu'en 1841. [Bulletin N°17 du GERSAR consultable à la médiathèque du Moustier]




Des six communes de France qui portent ce nom, Milly-la-Forêt dans le Gâtinais est certainement une des plus anciennes. C'était déjà à l'époque gaulloise une agglomération de population, et le chemin de Grimery, ancienne voie romaine qui traverse la commune, aboutit à un 'Camp de César' peu éloigné du bourg. On y trouvera du reste à proximité en 1825, de nombreuses médailles romaines enfermées dans des vases de terre, et en 1839, une pièce d'or à l'effigie de Faustin.

Selon Dom Morin, le Milly ancien aurait été fondé par Dryus, 4ème roi des Gaules en l'an 285 av J.C. Ce roi aurait aussi été le créateur de l'ordre druidique et Milly un centre d'initiation de l'école des druides, sur les hauteurs avoisinant la rivière. D'après de nombreux vestiges préhistoriques découverts dans le massif coronaire boisé, Milly peut attester que son territoire était habité depuis des millénaires.



Carte de Cassini 18ème siècle


Vitrail de Saint Wulfran en l'église de Milly

Au VIIème siècle, sous la dynastie des Mérovingiens, un officier nommé Fulbert ou Vulbert, qui servait dans les armées des rois Dagobert Ier et Clovis II, en était le seigneur. Son fils Wulfran, né en 647, fut élevé dans l'étude de lettres et de la pitié. En l'année 665, il vient à la cour du roi Clotaire III et de la reine Batilde, sa mère. Cette vertueuse femme l'engagea fortement à embrasser l'état écclésiastique au lieu de suivre la carrière des armes à laquelle son père le destinait. Son éloquence persuasive fit au christianisme un grand nombre de prosélytes parmi les peuples idolâtres et il contribua fortement à faire abolir chez eux la coutume barbare qu'ils avaient d'offrir des sacrifices humains à leurs dieux. Il obtint même par ses prières la grâce de plusieurs victimes qui devaient être ainsi offertes en holocauste et le peuple, étonné de ses succès, les attribua bientôt à un pouvoir surnaturel croyant que les cordes destinées à étrangler les victimes se rompaient miraculeusement à sa voix.
Après avoir ainsi heureusement terminé sa glorieuse entreprise, il revint se fixer à l'abbaye de Fontenelle, à laquelle avant son départ pour la Frise, il avait fait don de la terre de Milly, que son père lui avait laissée en mourant. Là il reprit l'habit monastique et riche d'une vie pleine de bonnes actions, il attendit dans la prière et la méditation la mort qui vint l'enlever le 17 mars 720. Son corps fut d'abord inhumé en l'église de Saint-Paul de Rouen, puis en 1053, on transporta ses précieux restes à l'abbaye de Saint Wandrille.



Reliques de Saint Vulfran en l'église de Notre Dame de Milly

Milly voulant payer egalement son tribut de reconnaissance à un homme dont la vie toute entière avait été consacrée au bonheur de l'humanité, lui a élevé en 1841, au milieu de son église, une chapelle commémorative renfermant une partie de ses reliques.
Reliques de Saint Vulfran en l'église de Notre Dame de Milly
Saint Wulfran qui affectionnait tout particulièrement les religieux de l'abbaye de Fontenelle/Wandrille, leur avait fait don de sa terre de Milly en l'année 685. Mais ces religieux ne profitèrent pas longtemps de cette terre, car Charles Martel fut contraint pour se créer de nouvelles ressources, d'enlever aux temples et aux monastères un grand nombre de domaines dont la piété les avait dotés. Vers 860 donc, toute la province du Gâtinais ayant été donnée par la couronne à Tertulle, comte d'Anjou, le fief de Milly fut sans doute aussi compris dans cette donation. Puis en 1067, Foulques le Réchin se trouvant en guerre avec son frère Geoffroi le Barbu et voulant mettre le roi Philippe Ier dans sont intérêt, rendit cette province à la puissance royale au grand mécontentement, disent les chroniques, des possésseurs de fiefs du Gâtinais qui se dirent ainsi dépossédés.

Le fief de Milly retombé ainsi dans la possession des rois de France fut par eux concédé à titre de bénéfice à différents seigneurs qui se qualifiaient des titres de sires et châtelains de Milly. En effet, ils changent fréquemment et appartiennent tous à des familles différentes, ce qui doit faire penser que ce fief n'était pas un domaine héréditaire et que sa transmission était moins régie par la loi des sucessions que par la volonté et le bon plaisir du monarque. Certaines obligations étaient imposées à ceux qui tenaient ainsi leurs bénéfices de la libéralité royale et la principale était le service militaire. En effet, lorsque le roi avait quelque guerre à soutenir contre ses voisins ou lorsqu'il voulait réprimer les prétentions et les envahissements de ses grands vassaux, il convoquait ce que l'on appelait le ban et l'arrière ban. Les seigneurs de Milly qui alors se trouvaient sous la puissance immédiate de la Couronne, faisaient partie du ban, aussi voyons-nous figurer leurs noms dans les rôles de convocation de cette époque qui nous ont été conservés. [An Mil]



  • 1080, Adam, né vers 1050, décédé après 1095, prend le nom de la terre de Milly. Le premier document concernant l'ancienne famille de Milly-en-Gâtinais est un acte par lequel Adam de Milly (descendant d'un compagnon de Rollon et de Sagalon de Milly) est témoin, en 1085, d'une restitution faite à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés par les Vicomtes de Melun. Son père, "Daimhaut" ou Daimbert est du reste vicomte de Sens. Vers l'année 1100, la femme d'Adam, Elisabeth, ses 5 fils et ses 2 filles donnent au prieuré de Longpont toute la terre et la forêt qu'ils possèdent à Villiers-en-Bière. (Cartulaire de Longpont p195-235).
Plusieurs actes font mention de Thierry, sire de Milly-en-Gâtinais, en 1120,1129, 1134. Et Rainaud le doyen ecclésiastique.

Les armoiries apparaissent en Europe vers le milieu XIIème siècle. Grace à M. Sougit et ses essais historiques sur Milly, il est possible de donner l'interprétation de la devise de Milly qui est : DE MILLIACO MILES, en effet en 1214, Philippe Auguste voulant repousser les ennemis ligués contre lui, convoqua ses vassaux et les enrôla dans son armée. Certains avaient comme noms : Pierre de Milly (Pétrus de Milliaco) et Guillaume de Milliaco, ils devinrent ainsi les soldats de la cause royale. Soldats de Milly.

Blason de Milly
DE MILLIACO MILES
De sable au lion d'argent,
au chef du même.

  • 1136, Guillaume de Milly donne à l'église de Milly la terre qu'il possède dans cette ville, c'est à cette date que fut construite la chapelle Saint-Blaise.

  • 1147, une donation de dîmes faite à l'abbaye de Barbeau par Thibaut de Milly est ratifiée par le roi Louis VII.


  • 1175, Guillaume de Milly, fils de Jean de Courances (Histoire de la seigneurie) et neveu de Renaud, doyen de Milly, fait au prieuré de Longpont, en y prenant l'habit, une donation de terres sises à Milly. (Oscar de Poli n°184)
    Vers 1180, Guillaume, Châtelain de Milly, qui prit part à la 5eme croisade et fut un combattant des Bouvines, épousa en 1212 en premières noces Agnès de Nemours, et de laquelle il eut Godefroy ou Geoffroi, né en 1213 et décédé en octobre 1259, seigneur aussi de Milly en partie, qui cédera la seigneurie en 1240, en la part de l'Aunaie et la part de Melun. La seconde femme de Guillaume fut Jeanne de Lory, de laquelle il eut Marguerite de Milly, seconde femme de Raoul II le Bouteiller de Senlis.


  • 1262, Phillipe de Milly, sous-doyen de Chartres, décède et laisse pour héritier principal Geoffroy de Milly, son frère, qui d'Aliénor, son épouse, procréa Guillaume, seigneur de Milly, mort sans enfants, qui épousera Françoise de Sully et Pernelle de Milly, mariée deux fois, le premier avec Etienne de Sancerre, seigneur de Saint-Brisson, le deuxième avec Philippe de Flandres, comte de Chieti et de Loreto, qui était veuf de Mahaut de Courtenay, princesse de sang royal, d'où se reconnaissent le lustre et la grandeur de l'alliance que Raoul Le Bouteiller contracta avec Marguerite de Milly, puisqu'elle eut pour mère une personne si haute et si puissante.


  • 1280, un arrêt du parlement du 9 juin déboute Étienne de Sancerre, chevalier, et sa femme Pernelle, qui réclamaient, en vertu des conventions particulières, les biens possédés jadis par maître Philippe, frère du père de ladite dame, lesquels biens provenant de l'héritage paternel, ledit Philippe en cédant son droit d'aînesse à son frère Guillaume, père de la demanderesse, qui avait promis de ne pas les aliéner.


  • 1286, Philippe le Bel donne le fief de Milly à Hugues II de Bouville, alors son chambellan. Les lettres patentes nous apprennent que cette donation fut faite pour le récompenser de ses bons et loyaux services et que pour l'indemniser de la restitution qu'il avait faite au domaine royal de 37 1/2 d'avoine, que le roi avait permis de prendre chaque année sur sa grange de Gonesse. La donation de Philippe le Bel comprenait plusieurs choses, d'abord le domaine de Milly avec droits de cens, bon lieu, vinage, banalité de moulin, que tenaient pour lui, mais à titre précaire, Geoffroy de Milly, Adon de Saillac et Étienne de Sarceloir. Ensuite le château du Parc Forêt avec ses dépendances et le fief de Mondeville. Par le même acte, le roi transmit également à Hugues les droits de justice haute et basse qu'il avait sur lesdits fiefs, ne se réservant pour lui et ses successeurs que le ressort foy et hommage. C'est sans doute aussi à cette époque que le domaine de milly fut érigé en baronnie pairie : en effet, dans un arrêt tiré du registre dit "Olim", on voit que son seigneur avait séance au Parlement comme Pair de France. Il y est nommé parmi les juges en ces termes "Milliaci Domini" et dans les aveux et dénombrements de 1383, 1397, 1451, enregistrés à la chambre des comptes, Milly est partiellement désigné comme seigneurie première, ayant tous les droits de châtellerie et seigneurie souveraine. [Ançon, lettre sur la ville de Milly] ( Geoffroy était maître veneur du roi et c'est sans doute chez lui que descendit Philippe le Hardi quand il vint dans les années 1283 et 1284 au château de Milly prendre les plaisirs de la chasse.)


  • 1287, Etienne de Sully, chevalier, seigneur de Beaujeu, et Adelme, fils dudit Etienne de Sully et de défunte Marguerite, fille de feu Geoffroy, seigneur de Milly en Gâtinoys, cèdent à Hugues II de Bouville tous leurs droits en ladite seigneurie de Milly et s'engagent à la garantir contre tous, notamment contre Françoise, veuve de Guillaume, jadis seigneur dudit Milly. ( M. Oscar De Poli, Inventaire, n°520)
    Étienne de Sancerre et Pernelle de Milly vendent leurs terres à Hugues II de Bouville.

Histoire de la seigneurie de Bouville
HUGONIS DE BOUVILLA
DOMINI MILLIACI

D'argent à une fasce de gueules,
chargée de trois annelets d'or.


Au début du XIVème siècle, Hugues II de Bouville, seigneur de Milly, fonda le chapitre de Notre Dame de cette ville. Cette fondation fut confirmée en 1304 par l'archevêque de Sens, Etienne Bécard (Archives de l'Yonne G183, Pouillé de l'ancien diocèse de Sens, Paris 1894, p92).

En 1304, Jean de Bouville, quatrième du nom, second fils de Hugues, succéda à son père dans la charge de Chambellan du roi et dans la propriété de la seigneurie de Milly, mais il n'en jouit pas longtemps, il mourut en 1308. De son mariage avec Marguerite de Bomez, il eut deux filles, Blanche de Bouville, femme d'Olivier de Clisson (1320), et Jeanne Marie, qui épousa Galeran (Valeran de Meullent) de Meulan. (Fleureau-p610 - Père Anselme, II, p410) Il avait acquis en 1305, de Philippe de Flandres et de sa femme, fille de Geoffroy, sire de Milly, différents biens qu'elles tenait de la succession de son père " en la châtellenie de Milly-en-Gâtinois et de Saint-Martin en Bière.

Blason des ClissonEn 1308, Blanche de Bouville devint dame de Milly. Elle épousa en 1320 au château, Olivier de Clisson en présence du roi Philippe V LE LONG (fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Navarre), elle mourut en 1329 et eut le bonheur de ne pas avoir été témoin des infortunes de son Mari. En effet, Olivier IV de Clisson, convaincu d'intelligence avec les Anglais, fut condamné, avec plusieurs de ses complices, à avoir la tête tranchée, et fut exécuté aux halles de Paris le 2 août 1343. En 1343, Jean de Clisson, en qualité d'héritier de son père Olivier de Clisson, devint seigneur de Milly, mais il ne jouit pas longtemps de ses biens, après la mort de son père, il se réfugia en Bretagne où il mourut sans postérité.

Après lui furent seigneurs de Milly tous les enfants de Jeanne de Bouville et de Galeran de Meulan, dont on trouvera les noms dans l'histoire généalogique de la Maison de France (Père Anselme, II, p410). Ils étaient d'origine normande et ne paraissaient jamais s'être beaucoup intéressé au Gâtinais.
En 1330, la cure de Saint-Pierre fut réunie à l'église Notre-Dame et cette dernière érigée en paroissiale. Le chapitre était composé d'un doyen, qui était curé, et de quatre chanoines ayant chacun 400 livres de revenu à l'origine. Mais comme ce revenu était payable en dîmes et en blé, il revenait à chaque chanoine environ le double en 1790, soit 800 livres.




Maison Forêt

Lors des diverses concessions, la couronne paraît s'être réservé pour son domaine particulier le château appelé Maison Forêt, ainsi que toutes ses dépendances. Le château érigé vers 1210, dont on voit encore de nombreux vestiges, était bâti à l'ouest du parc forêt, propriété située à un kilomètre de la ville de Milly. Une chapelle dédiée à Saint-Eloi semble être construite à la même époque. Son parc était entouré de murs, qui depuis plusieurs siècles sont tombés en ruines, mais dont les fondations attestent encore aujourd'hui le tracé et la vaste étendue. Cette maison Forêt, nommée aussi château de Saint-Georges, resta dans le domaine royal jusqu'en 1286. C'était, dit-on, un rendez-vous de chasse auquel les rois de France vinrent souvent au treizième siècle et s'il faut même en croire les traditions populaires, la reine Blanche de Castille aurait habité ce château pendant quelques temps. Ce qui est certain, c'est qu'elle fut propriétaire de la seigneurie de Milly, car elle reçu de son fils Saint Louis en 1240, les autres seigneuries d'Etampes et de Melun.





En 1344 trace d'un Robert de Meullent, fils ainé des enfants de Valeran de Meullent. Le second enfant était Pierre, qui prit également la qualité de sire de Milly. Le troisième était Guillaume, qualifié de Chevalier dès 1337. Il ne posséda le fief de Milly qu'après la mort de ses deux frères aînés. Jean de Meullent fut le quatrième, évêque de Meaux, de Noyon, de Paris, comte et pair de france, il hérite également de Milly à la mort de son frère Guillaume.
En 1346, Jean de Meullent guerroye dans les armées royales devant Vironfosse et Bouvines. En 1356, il fait partie des seigneurs convoqués par le roi Jean II pour s'opposer aux troupes anglaises que le prince noir, fils du roi Edouard III, qui venait de débarquer en Normandie. Ces troupes anglaises auxquelles s'était joint Charles le Mauvais, roi de Navarre, dévastèrent toute la france et particulièrement la province du Gâtinais. C'est à cette époque que des titres authentiques des archives de la ville de Milly (concession de Guillaume de Montenay) qu'étant venus à Milly : "Ils gâtèrent et ardirent la ville et les biens des habitants". Suivant le chanoine de Langres, Jean de Meullent serait mort, en l'année 1363 et suivant François de Belleforêt en 1367, à l'age de 80 ans. Son frère Amaury de Meullent lui succéda dans la possession du fief de Milly. Il se trouva parmi les grands du royaume, assemblés sur les frontières de la Flandre, de 1337 à 1339, et il se joignit en 1340 aux troupes de Philippe de Valois qui avait mis le siège devant Tournay. Il mourut vers 1370.
Valeran de Meullent avait eu aussi 3 filles, Jeanne, Isabelle et Alix. Jeanne et Isabelle ayant survécu à tous leurs frères, héritèrent de tous leurs biens et se les partagèrent; la terre de Neubourg échut à Jeanne et celle de Milly à Isabelle, qualifiée Dame de Hambie et de Milly. Elle fut mariée trois fois; la première à Olivier Painel, chevalier de Hambie, duquel elle eut un fils nommé Guillaume Painel; la seconde à Guillaume de Montenay, baron de Garancières.
En 1352-53, Guillaume II Paynel, sire de Montenay, chevalier, baron de Garancières et du Hommet, devint à son tour seigneur de Milly, par son Mariage avec Isabelle de Meulan (Meulent), dame du lieu.
En 1356, défaite de Poitiers et occupation de Milly par des soldats pillards.




Milly au XVIème siècle

Armoirie de GravilleAu XVème siècle, l'Amiral de Louis Mallet de Graville entoure Milly, de fossés et de remparts munis de plusieurs portes : la porte de la Forêt (Fontainebleau), la porte de Lyon, la porte Saint-Jacques, la porte aux Grenouilles, la porte de Saint-Pierre, la porte de Melun, et la porte de Paris.
Il obtiendra du roi, l'érection de la halle en 1479.

Vous trouverez les ressources suivantes à la médiathèque de Milly :

    " Histoire de Milly-la-Forêt "
    par Léon Marquis - ref 944-365-MIL (réédition des "Recherches Historiques sur Milly-en-Gatinois" paru en 1897)
    "Essais historiques sur la ville de Milly" par Armand Sougit (1814-1897) - ref 944 365-MIL
    "Milly et son Histoire" par Raymond-Auguste GEBER et Marcel Houdy - ref 944-365-MIL

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 David REVERCHON
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